Willy Vanmousukel : résistant nivellois de 20 ans.

Willy Vanmousukel est trop modeste pour faire état des importantes – et méritées – distinctions qui lui ont été attribuées à l’issue de la Guerre 1940-1945 ? C’est pour ses actions héroïques, qu’il a reçu la médaille commémorative de la Guerre 1940-1945, deux sabres croisés, la médaille du volontaire 1940-1945, ainsi que la médaille militaire du combattant de la Guerre 1940-1945. Nous l’avons rencontré.

RIF : Comment s’est déroulée votre participation à la résistance ?

WVM : Né à Nivelles en 1925, j’étais un des trois plus jeunes volontaires de guerre. Je fis également partie, du 12 octobre 1944 au 8 mai 1945, de la Brigade Piron, participant avec mes compagnons à la libération de la Hollande et à l’occupation de la Westphalie.

J’ai d’ailleurs été surpris de n’être pas mentionné dans la liste des résistants figurant dans la «Chronique d’une libération : 1944-1984», parue dans «Rif Tout Dju» en 1984. Je suis d’autre part indigné du fait que son auteur ait placé sur un pied d’égalité des résistants isolés, des irresponsables et des aventuriers. Nous faisions partie d’un mouvement de résistance : je regrette seulement que M. Hougardy ait refusé nos services. Il est vrai que nous étions fort jeunes. Mais, de ce fait, nous n’avons pas été reconnus officiellement. Et pourtant, que n’avons nous pas fait, Marcel Delcourt et moi ! Nous promenant du côté du champ d’aviation, ou de la gare de l’Est, à Baulers ou au Parc, nous fournissions quantité de précieux renseignements sur l’armée allemande à un des chefs de la résistance, M, Hougardy (qui faisait partie du M.N.B., «Mouvement National Belge»).

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