1940 et le souvenir d’Auguste Marin

C’était à Ooigem, le 24 mai 1940, au terme d’une effroyable journée de combat contre l’envahisseur allemand. Ce jour-là, Auguste Marin est de ceux qui couronnent par le sacrifice suprême – selon l’expression consacrée – des mois d’une affreuse allégeance à la banalité et au désenchantement: au service militaire, tout d’abord, au Barreau de Bruxelles ensuite, à ces incessants rappels sous les armes, enfin, par les mobilisations de 1938 et de 1939. Seule une rare élévation de pensée avait réussi, semble-t-il, à faire de ces mois de ”’lent calvaire”, dont parle André Gascht, un moment d’intense inspiration littéraire mais, aussi, de déchirement personnel sans retour.

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