Grosse Bertha et cie

Auteur : LECOCQ Georges Même si cette rubrique est dure à encaisser malgré le recul

Même si cette rubrique est dure à encaisser malgré le recul de 100 années et plus, nous ne pouvions passer sous silence un descriptif au moins partiel de ces armes superpuissantes qui portèrent les Boches jusqu’à la victoire lors de la première année de la Grande Guerre 1914-1918. Il va être question ici, et avant tout le reste car c’est inscrit de façon indélébile dans les mémoires, de cette fameuse «Grosse Bertha» qui eut, sans le moindre état d’âme de sa part, le culot de réduire les forts défensifs de Namur et de Liège, en particulier celui de Loncin, au nord de Liège, à l’état de cercueils en béton. A noter que les deux super obusiers utilisés pour faire taire les forts du Nord de Liège avaient été mis en batterie, très difficilement d’après certains récits, tout simplement… au boulevard d’Avroy, plaque commémorative à l’appui – disparue me dit-on ??? -. Pour ceux qui connaissent l’agencement dudit boulevard, comme c’est mon cas… Sachez aussi que c’est dans les halls de montage de la renommée usine d’armement KRUPP [Essen, sur la Ruhr, Ouest de l’Allemagne] que furent assemblés les engins de mort dont nous allons vous dire un mot . C’est par ailleurs du prénom de la fille du directeur de l’immense usine que fut affublé le nouveau canon sorti des lignes de montage, en fin 1913, pour être présenté, dès mars 1914, à l’empereur en personne, à titre de démonstration. Dans l’enthousiasme que l’on imagine. En fait, « grosse » [prononcez – graussè-] est une légère erreur de traduction du terme allemand de même orthographe et signifiant habituellement « énorme, grand, massif… »


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