Quelques témoignages

SAMEDI 11 MAI
L’animation règne. Dans un bruit assourdissant de ferraille et de grincement de chenilles, de nombreux convois, français pour la plupart, traversent la ville. Les sirènes mugissent continuellement. Les scouts «estafette »n’ont guère de répit. En fin de matinée, un avion tournoie à haute altitude. Allemand? Allié ? La réponsee se fait pas attendre ; un long miaulement allant crescendo, suivi de violentes explosions précipitent tous les curieux dans les caves et abris de fortune.
Le pilote allemand fait mouche et le noeud ferroviaire Baulers-Ottignies n’est plus qu’un vaste cratère, tandis que
les maisons voisines de l’impact sont ébranlées par le souffle et menacées parle feu.
Aussitôt, tous les scouts disponibles sont affectés au chargement des sacs de sable destinés à la protection des habitants du quartier sinistré ainsi qu’au renforcement de l’abri particulièrement vaste de l’école communale des filles, rue Seutin.
Jean PAUWELS

DIMANCHE 12 MAI
Un avion allemand, volant à basse altitude, fut abattu par un Français en side-car à l’aide de son fusil mitrailleur et alla échouer à la chaussée de Charleroi, près du monument français, cependant que l’équipage de quatre hommes était fait prisonnier.
Joseph COPPENS

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