L’industrie de Nivelles au temps des « Trente Glorieuses » : 1945 – 1975

En 1945, à la sortie de la guerre, Nivelles retrouve son industrie aclote traditionnelle. Depuis le XIXe siècle, un grand réseau industriel s’est développé à Nivelles. Les entreprises sont florissantes ; elles attirent chaque jour des milliers de Nivellois et de Nivelloises qui s’y rendent en grand nombre, souvent à pied, pour y travailler. Elles portent généralement le nom de leur famille fondatrice.

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Les Etablissements Lacroix ne se contentent pas de relancer leurs activités traditionnelles. La société se diversifie dans le secteur des équipements sportifs, où elle connaît un succès mondial, notamment dans la fabrication de casques pour cyclomoteurs, motos et compétitions automobiles. Elle étend ses installations de la rue de Namur et ouvre un nouveau hall de fabrication à une centaine de mètres, le long de la voie ferrée.

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Les Ateliers métallurgiques occupent un vaste domaine autour de la rue Henri Pauwels. Ils y construisent
du matériel roulant pour le chemin de fer.

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L’Usine Vanderborght, située au faubourg de Namur, devient une réelle puissance dans toute
la Belgique. En 1957, une série de timbres est éditée à son image, pour illustrer Nivelles. Lors
de l’Exposition Universelle de 1958, elle possède son propre pavillon. Sa production annuelle
atteint trois millions de rouleaux de papier peint.

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Les autorités de Nivelles se révèlent pionnières dans ce nouveau créneau industriel. Nivelles, avec sa position stratégique proche de Bruxelles et de grands axes routiers est un choix naturel.
Jules Bary dirige les opérations pendant 16 ans, d’abord en tant qu’échevin des travaux de 1953 à 1962, puis comme bourgmestre de 1962 à 1969(4)

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