Les orgues de la Collégiale Sainte Gertrude de Nivelles

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Quelques années plus tard, dans la tourmente révolutionnaire, l’orgue de la Collégiale disparut et fut remplacé en 1804 par celui de l’église voisine Notre-Dame. Ce nouvel instrument, doté d’un positif au dos, avait été livré en 1 781 par Adrien Rochet et placé dans un buffet sculpté par un autre Nivellois, Le Lièvre, disciple du célèbre sculpteur Laurent Delvaux.

L’on suppose qu’Antoine Coppin fut chargé de son remontage à la Collégiale. Ce qui est certain, c’est qu’en 1827, il procéda à son déplacement sur un nouveau jubé, dans le bras gauche du transept, et assura son entretien jusqu’à son décès en 1843.

Cet orgue nous relie directement à notre époque, puisqu’il fut tragiquement détruit lors du bombardement du 14 mai 1940. Heureusement, une photographie de l’instrument, prise avant sa destruction, nous permet d’en garder la mémoire. L’orgue que nous connaissons aujourd’hui a été construit en 1986

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Monsieur Robert Ferrière, organiste titulaire depuis 1990 et carillonneur attitré depuis 2004.

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L’orgue dont il est question ici est un instrument doté de 38 jeux, soit 38 possibilités de sonorités réparties sur trois claviers et un pédalier, offrant ainsi plusieurs espaces sonores. Conçu par Patrick Collon, il s’inscrit principalement dans l’esthétique baroque française, avec une subtile influence des Pays-Bas.

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Chaque jeu nécessite la fabrication artisanale de 54 tuyaux, façonnés un à un avec précision. Aucun tuyau n’est réutilisé : chaque note possède son propre tuyau, garantissant une richesse sonore authentique et adaptée à l’instrument.

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Dans le cadre de la Collégiale, l’acquisition d’un orgue positif mobile répondait avant tout à un double objectif : enrichir l’offre musicale et offrir une alternative au grand orgue fixe de Patrick Collon pour certains répertoires. C’est ainsi qu’en 1996, Etienne Debaisieux livra son orgue positif, parfois appelé orgue coffre.

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