Actualités Nivelloises

LA FOIRE DU PRIMTEMPS : La traditionnelle Foire du Printemps a commencé le dimanche 23 mai … journée d’élections ! De ce fait elle a connu un début très calme, car c’est un jour qui se prête mal à des manifestations culturelles, artistiques ou autres. Le champ de foire connut toutefois la grande affluence par suite d’un temps relativement beau. Hélas, il n’en fut pas de même le jeudi de l’Ascension ! La journée commença par l’inauguration de la braderie : après les discours d’usage, les autorités communales et les membres de la Chambre de Commerce accompagnèrent l’Harmonie communale dans un défilé à l’Esplanade du Souvenir et aux divers quartiers où lés commerçants. avaient étalé leurs marchandises. La pluie, violente et ininterrompue, vint compromettre définitivement la journée ! Et l’après-midi, l’ascension du ballon dut être supprimée ainsi que le rallye organisé par l’Auto-moto-club Jean de Nivelles ! Et nous nous sommes souvenus avec amertume des paroles d’une chanson de François Bodart ……….

LE PEINTRE STATUAIRE AGLANE : Tous ceux qui se soucient du destin de l’art véritable ont retrouvé Aglane avec plaisir aux cimaises de l’Hôtel de Ville. Ce magicien ne ressemble à personne il tourne le dos à toute convention. « Je ne r garde pas les tendances » di t-il. C’est un artiste libre de toute appartenance et il est difficile de le rattacher aux écoles en « isme ». C’est un peintre peu commun doué d’une imagination hors mesure et d’un métier admirable ; son talent lui donne assez d’aisance pour qu’il ne lui soit pas nécessaire de se réclamer de telle ou de telle discipline. C’est une nature forte, riche de santé, inflexiblement fidèle à soi, et qui ne fait aucune concession aux courants mercantiles. Sa peinture est un acte de foi. Sa violente sincérité a de la grandeur. On est sensible à la spiritualité symbolique qui se dégage de tous ces tableaux où rien n’est gratuit. Aglane s’est engagé dans la voie de l’angoisse et de la spéculation cérébrale. Mais son observation est ironique, sa caricature amère de la comédie humaine reste souriante. La condition de l’homme le hante et il nous livre un univers dramatique mais avec le clin d’œil ……