Petit panorama sur les étymons du sobriquet » Aclot «

1. In La Revue catholique des idées et des faits du 13 octobre 1922, p. 10, il y a un article signé « Paul Collet, Avocat » intitulé « Nivelles, Capitale du Roman Pays de Brabant » qui contient cet alinéa :
   (..) Comme les citoyens de toute ville qui se respecte, les Nivellois ont leur surnom. Les campagnards des environs, avec un certain dédain que les gens de la ville leur rendent avec usure, les appellent les Aclots. On a beaucoup écrit, dans le monde du folklore, de l’origine de ce sobriquet. La légende, qui accuse implicitement les Nivellois d’une incroyable imprévoyance, raconte ceci : un jour, à l’approche
   inattendue d’un parti ennemi, ils constatèrent avec terreur que les portes des fortifications ne fermaient plus. Affolés, ils parcoururent la ville en réclamant à grands cris les clous indispensables à la réparation « A clôs! A clôs ! ». Une autre version, non moins répandue, prétend que l’artillerie manquait de munitions; les clous devaient servir à charger les canons hissés sur les remparts. Les savants, de leur côté, affirmant que le mot vient du vieux français « aclos », « aclose », forme primitive de enclos, désignant ce qui se trouvait à l’intérieur des palissades ou des remparts entourant la ville. C’est très simple et très logique. Mais la légende est plus jolie (..) »

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