Numéro Spécial : L’hôpital de Nivelles – petite histoire

Les débuts — 877
Un diplôme daté de l’an 877 fournit la première mention écrite d’un «hôpital» dépendant directement de l’abbaye Sainte-Gertrude de Nivelles. Un diplôme postérieur, daté cette fois de 1059, précise la destination de l’hôpital : accueillir et secourir les voyageurs, les pèlerins et les pauvres. Un texte de 1136 ajoute à cette mission l’assistance aux malades.
Dans le courant du XIIe siècle, en fonction du développement structurel de la ville, de l’augmentation non négligeable du chiffre de la population et de l’importance grandissante apportée à tout ce qui touche à la santé publique, s’ajouteront deux nouveaux hôpitaux qui remplacent définitivement l’institution initiale : l’hôpital Saint-Nicolas et celui du Saint Sépulcre.
Le premier nommé, mentionné pour la première fois en 1217, est placé sous la surintendance directe du Chapitre et se situe dans l’enceinte de la ville, au sud du monastère, en bordure immédiate du Merson, nom donné, rappelons-le, au cours intra muros de la Dodaine.
L’hôpital du Saint-Sépulcre, quant à lui, mentionné une première fois en 1204, est placé, non plus sous la surintendance du Chapitre, mais bien de celle de l’abbesse. Il est situé hors les murs de la ville, à 200 mètres environ du rempart oriental, dans le faubourg de Namur.
Voilà en quelques phrases l’origine des institutions hospitalières ayant assuré un état de santé acceptable à la population nivelloise pendant près de 6 siècles d’existence. Nous voici propulsés en début de XIX° siècle.

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Connaissez-vous bien l’entité de Nivelles ?
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