62 ans plus tard ! [exode de mai 1940 ]

Introduction
L’article consacré à l’exode d’un certain nombre de familles nivelloises dans le sud de la France (RIF n° 431, septembre 2002) a suscité un intérêt certain auprès de nos lecteurs, une majorité s’étant sentie concernée, de près ou de loin, par les tragiques événements que toutes et tous conservent de façon définitive dans un coin de leur mémoire comme de leur cœur.
Je n’ai dès lors pas hésité à consacrer la moitié de mon séjour de vacances en France, courant septembre 2002, à parcourir et à fixer sur la pellicule quelques points de chute qui m’ont été précisés, soit à travers la liste des Nivellois établie à La Voulte-sur-Rhône et très aimablement communiquée, répétons-le une fois encore, par Geneviève Ladrière, soit à travers la liste de complément de participants que m’a procurée Yvan Dewandelaer et établie par Franz, son poète de père, soit encore par une série de contacts personnels,
les plus enrichissants en fait car, une fois n’est pas coutume, j’ai pu m’entretenir avec les témoins directs des faits, ce qui constitue un avantage appréciable en l’occurrence.
Toujours est-il que c’est avec grand plaisir que j’apporte, avec l’aide incontournable de mon cameraman-copilote Jean-Claude Maes, une contribution complémentaire au dossier constitué dès le début de l’année 2001 et que j’avais à coeur de boucler — définitivement ? — dans les meilleures conditions possibles comme dans le meilleur délai tenant compte des impératifs de parution de notre cher RIF.
Deux grandes parties à ce second article : d’abord les corrections, inévitables dirons-nous, accompagnées des additions et précisions venant de votre part, et puis le reportage sur place, sélection de photos et commentaires succincts à l’appui.

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