Frédéric Mistral, El Roûse et Nivelles…
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Il n’y a aucune honte de ne connaitre Frédéric Mistral que par Maria Candido, mais le grand poëte
provençal mérite mieux que le souvenir d’une chanson. Consacrons lui nos “glanes”. Nous devons bien cela au fondateur du Félibrige, association des poètes provençaux dont le but était de restaurer les coutumes de Provence et relever son parler au rang de langue littéraire et poétique.
La réussite du Félibrige fut complète puisqu’aujourd’hui il y a quarante-huit chaires de provençal dans le monde et que de très nombreux étudiants viennent à Avignon, au palais du Roure, étudier le provençal.
“Mireille”, cette grande fresque virgilienne, que Gounod a mise en musique, est l’oeuvre la plus connue de Frédéric Mistral : elle a même été traduite en japonais !
“Calenda”, qui glorifie la montagne et la mer de provence, et “Les îles d’or” sont avec “Mireille” les oeuvres maîtresses du poète. Mais le “monument” mistralien, c’est le “Trésor du Félibrige”, vaste étude de la langue provençale qui a demandé de longues et patientes recherches dans les bibliothèques et les archives.
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