A la découverte d’un « réfrigérateur urbain » squatté par des « Oreillards »

L’an dernier, cherchant à joindre l’utile à l’agréable, mes pas m’ont dirigés vers la rue Samiette, et en la remontant le long de l’hôpital, une porte métallique attira mon attention.
La curiosité n’étant pas toujours mal à propos, je m’arrêtai et lu un panneau décrivant l’endroit : une GLACIERE !
Mon envie d’en savoir plus m’a alors poussé à rechercher des renseignements que je partage avec vous.

Mais cela nécessite un petit rappel : l’hôpital de Nivelles fut construit sur le site actuel entre 1867 et 1870. Le complexe en briques et pierre bleue, conçu par l’architecte provincial Emile Coulon, comportait 3 parties : un établissement de soins, un institut charitable avec une chapelle, une ferme et…une glacière.
Bien entendu, point de réfrigérateur au XIXe siècle pour conserver les produits alimentaires et les médicaments réservés aux pensionnaires de ces établissements. L’hospice était tenu par les Sœur de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, la chapelle leur servant lors des offices et les jardins entourant la ferme fournissaient les fruits et légumes. Les pensionnaires valides étaient d’ailleurs tenus d’y travailler selon leurs moyens.
Nul grand cri de révolte concernant un travail obligatoire en ce temps, l’entraide étant plus que nécessaire.

La ferme en contrebas comprenait étable, écurie, porcherie, poulailler, grenier à blé et four à pain, l’ensemble devant subvenir essentiellement aux besoins des malades et miséreux.

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