Du moderne plan incliné de Ronquières au vieux tunnel de Godarville.

Suivre un fleuve, une rivière, voilà souvent un itinéraire de promenade tout tracé. On pourrait croire que longer un canal, souvent rectiligne, devient rapidement monotone, les rives s’étirant souvent en ligne droite, à perte de vue. C’est parfois vrai. Mais ce n’est certes pas le cas au long du tronçon désaffecté du canal Bruxelles – Charleroi, entre Ronquières et Godarville. Les biefs, numérotés à rebours du n° 27 à Ronquières au 12 à Godarville, sont généralement courts; ils ont des courbes gracieuses, leur cadre est extrêmement pittoresque et varié. On quitte Ronquières à l’ombre de deux belles peupleraies, au long du premier bief. Elles conduisent le promeneur jusqu’à deux guinguettes. En amont d’un côté du canal s’étend une vaste retenue, à « Zizi », qu’envahissent périodiquement les nénuphars et les roseaux, surplombés de bosquets ; les hauteurs voisines procurent de belles échappées, notamment en direction de la Tour du Plan Incliné. De ce côté, la Samme s’écoule en contrebas du canal ; des digues successives la barrent et des eaux, étalées dans les prés, ont créé des marais. Une nouvelle retenue s’étend au long du bief suivant, entre les anciens cafés du « Rossignol » et du « Blanc », chers autrefois aux pêcheurs…..

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