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On sait que les bombardements de mai 1940 ont détruit le tiers de la ville de Nivelles, et abîmé considérablement sa collégiale romane rhéno-mosane. Si les dégâts à la collégiale étaient considérables, elle pouvait néanmoins être restaurée, comme ce fut le cas. Son mobilier était pratiquement intact, sauf le trésor, et notamment la célèbre châsse de sainte Gertrude. Cette châsse, un des plus beaux joyaux de l’art rhénan, attend aujourd’hui encore, sa restauration. Pourquoi ? Il suffirait d’une somme de 250.000 F pour poursuivre les essais de reproduction. Cela n’en vaut-il pas la peine ? Même si les premiers essais ont déjà entraînés de fortes dépenses, il est assez sidérant que 30 ans après la guerre, on en soit toujours à attendre une restauration dont l’évident intérêt artistique n’est contesté par personne.
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Notre ami Georges Aglane a tenu une importante exposition de ses oeuvres au vieil hôpital d’Alost. Il y a remporté un retentissant succès. La ville d’Alost n’a pas lésiné pour rendre à notre concitoyen tout l’honneur qu’il mérite. Rien n’y manquait : salles d’exposition spacieuses, savants éclairages, important vernissage, cocktails, publicité, catalogues, présentation de l’artiste et de son oeuvre, causeries, évocation du monde du peintre nivellois au moyen de diapositives et enfin l’édition d’une remarquable monographie de 39 pages illustrée de magnifiques photographies des plus importantes oeuvres exposées, dont plusieurs sont reproduites en couleurs. Cette plaquette, éditée par les soins de l’administration communale d’Alost, est due à la plume érudite du critique d’art Jas Murez et les belles photographies sont du talentueux Jan Lormans.
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Par arrêtés royaux sont classés comme monument en raison de leur valeur historique et artistique, certaines parties du monastère des sœurs Clarisses colettines, sis rue des Augustins à Enghien (à savoir : la façade de la chapelle conventuelle, le portail baroque, la tour carrée à flèche octogonale et la tourelle à couronnement octogonal bulbeux), certaines parties de la maison Saint-Augustin à Enghien (à savoir : la chapelle et son mobilier, le rez-de-chaussée du cloître et la façade et les toitures, côté cour du bâtiment formant coin des rues des Augustins et de la Fontaine), toutes les facades à front des rues des Augustins et de la Fontaine, en · se limitant pour la rue de la Fontaine, à la façade du bâtiment ancien.
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