A la recherche du passé, Lambert Frankignoulle et club de Boxe en 1933.

Retracer la petite histoire nivelloise est ardu. Celle des gens qui ont fait vivre leur ville, avec leurs joies, leurs peines, leurs humeurs. On cherche, on recherche, on fouine, on se renseigne… et on se trompe, parfois. C’est ce qui est arrivé dans notre numéro 436 de décembre 2002 consacré au carnaval de Nivelles. La page 22, en haut à droite, nous montre une photo d’un petit gille tenant une orange dans sa main droite levée. Il est nommé comme étant Octave Guilmot fils en 1912.
Nous venons, à l’instant, de recevoir une lettre d’une de nos lectrices assidue. Elle nous dit ceci : « … La photo du petit gille parue dans la revue ressemble à mon mari à l’âge de trois ans. Il est né le 5 février 1920. Une carte-photo le représente avec son père à sa droite. C’est l’homme avec un chapeau. Je crois qu’il a fait partie de la société des gilles… ». Pour preuve, elle nous communique quelques documents que nous nous permettons de reproduire cidessous.

Eh bien ! Chère madame Marcelle Pèlerin, nous vous remercions de tout cœur pour nous les avoir transmis. Vous avez entièrement raison. Il s’agit effectivement de votre époux, Lambert Frankignoulle. Son père, prénommé Lambert également, était chef peintre aux Ateliers Métallurgiques à Nivelles. Il était né le 21 août 1885 à Liège (d’où son prénom peut-être) et était arrivé à Nivelles en avril 1919. Il est décédé à Nivelles en février 1938. Il s’est intéressé de suite au folklore nivellois puisque nous retrouvons son fils
Lambert en gille en 1928. Celui-ci fera partie plus tard d’un club de boxe à Nivelles dont les entraînements se déroulaient à la « Salle Bastin », au Mouton Blanc rue des Brasseurs.

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