A propos du futur musée de la châsse.

– Le projet de musée de la châsse dans la Salle Impériale.
– La Châsse de Sainte Gertrude de Nivelles, valeur de mémoire.
– Un musée de la châsse en sous-sol.
– Un musée de la châsse dans la crypte sous le chœur oriental.
– Un musée de la châsse dans la chapelle Notre-Dame de Hal

Où installer le musée ? Dans la Salle impériale ? A d’autres endroits ? Faut-il vraiment revenir sur une décision qui a été prise collégialement par ceux qui ont la responsabilité de veiller à préserver ce document historique – unique en son genre – qu’est notre Collégiale ? Peut-on pour autant ignorer les mises en garde qui proviennent d’autres spécialistes (et parmi eux des historiens de l’art) ?

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Le projet de musée de la châsse dans la Salle Impériale.
Le choix de la salle dite «impériale» par la Commission de la châsse a été motivé par le fait que cette salle constitue, sans conteste, un espace admirable, le seul qui, dans toute la Collégiale, puisse entretenir avec les œuvres une relation de valorisation mutuelle intense. La Commission a, en effet, pris en compte l’extraordinaire situation géographique de cette salle – au coeur de la cité et dans la Collégiale -, ses qualités architecturales et spatiales, sa luminosité naturelle.

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La Châsse de Sainte Gertrude de Nivelles, valeur de mémoire.
Depuis plus de neuf siècles, la châsse est au coeur de la communauté nivelloise.
Étymologiquement, le mot châsse vient du latin «capsa» : coffre précieux où l’on conservait les reliques d’un saint. Au milieu du XII ^e siècle, le mot «casse» apparaît dans les textes romans et donnera au XVII ^e siècle le mot actuel de «châsse».

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Un musée de la châsse en sous-sol.
Le présent projet s’écarte d’office d’une solution extérieure à la Collégiale en raison des possibilités que recèle son site. Le MUSEE DE LA CHASSE est un état NOUVEAU mais majeur de ce qui a fait partie de son passé historique, il se doit de se contenir dans son architecture exceptionnelle.
Toutefois, les conditions requises se doivent aussi d’être exceptionnelles. C’est dans ce sens qu’il a été pensé parmi d’autres deux solutions similaires très particulières.

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Un musée de la châsse dans la crypte sous le chœur oriental.
L’idée d’installer le Musée de la châsse dans la crypte existant sous le choeur oriental de la Collégiale n’est pas neuve. J’en ai fait la proposition dès 1973, forte de l’expérience toute fraîche que j’avais des lieux après y avoir monté, avec M. Denis, alors secrétaire de la Fabrique, et à sa demande, une petite exposition temporaire. Ma connaissance de ces lieux s’est affinée par la suite à l’occasion d’autres expositions auxquelles j’ai collaboré en 1974, 1976, 1981 et 1984. Ma proposition fut effectivement mentionnée, sans plus, dans un procès-verbal de réunion de la Commission de la châsse en 1975, mais l’idée, qui souriait aussi à d’autres membres, ne fut pas creusée davantage, sans doute parce que le Doyen de la Collégiale, l’Abbé L’Hoir, souhaitait garder l’usage de la crypte pour des raisons qui ont varié dans le temps, mais que je n’avais pas, me semble-t-il, à discuter, venant de la part du responsable du culte.

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Un musée de la châsse dans la chapelle Notre-Dame de Hal
La question de la châsse de sainte Gertrude a toujours présenté un grand intérêt pour les Nivellois qui tiennent à leurs coutumes ancestrales.
Grand défenseur de ce Reliquaire devant renfermer les restes sacrés de notre sainte patronne, je me fais un devoir, en tant que chrétien, paroissien de Ste Gertrude, de donner une fois de plus mon humble avis quant à l’emplacement à choisir pour la reconstitution, copie intégrale, du reliquaire détruit lors des bombardements de mai 1940.

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