« Ainsi parlait Bobonne » et « La fourchette aux souvenance »

Ainsi parlait Bobonne
À entendre s’exprimer certains, quidam ou ministre de ceci ou de cela, je souris. Ils usent à tout va dans leurs propos d’un « quelque part » imbécile. En prime, ils ne négligent pas de manifester leurs approbations d’un stupide « tout à fait ».
Aussi, je reste de plus en plus attaché aux concisions, en français ou en patois, d’une Bobonne qui savait d’instinct ce que parler veut dire.
Aux récriminations riches en salive de ma mère, qui, trop souvent, au temps de mes tendres années, voulait que j’abandonne une activité au profit d’une autre jugée plus intelligente, Bobonne lui opposait l’aphorisme connu : — Laisser un baudet faire à sa mode, c’est lui donner la moitié de sa nourriture ».
Plus tard, ……

La fourchette aux souvenances
Pour le plaisir de la mémoire
Cette « fourchette » ne rappelle pas un plat, une façon de préparer tel ou tel légume ou viande, venus du temps de ma jeunesse et dont l’usage, chez moi, se perpétue pour nos modestes plaisirs de la table. En guise de pause, elle évoquera seulement des coutumes villageoises anciennes. Gamin, je les ai vécues en Hainaut. Elles étaient, je crois, de toute la Wallonie rurale. J’ai parlé précédemment de « mastelles », de « café al ferloppe » et de « noir quart d’heure ». Voyons de quoi il s’agissait.
1- Les « mastelles » étaient de petits pains ronds, plats dessous, bombés au-dessus. La pâte, comme soufflée, était sèche, pas grillée, pas comme des biscottes. ……

……..


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