BREF ARRÊT À L’ÉGLISE SAINTE-THÉRÈSE
Auteur : JADIN Paul
Dans une publication précédente nous avons vu comment est née pour les habitants de la Maillebotte et du quartier au-delà du chemin de fer une chapelle qui prendra plus tard en 1960 le titre d’église.
Le bâtiment a l’allure d’une croix grecque avec un large transept éclairé de part et d’autre par une triple
baie de vitraux. Il est précédé d’un porche (dans une niche une statue de la patronne de l’église : sainte
Thérèse de Lisieux)
Depuis 1969, l’intérieur a subi une grande modification : la «nouvelle messe» comme on disait à l’époque, demande un réaménagement complet du chœur et application de la réforme liturgique de Vatican II : célébration face au peuple avec déplacement de l’autel vers l’avant du chœur, suppression du banc de communion et rehaussement d’une marche du dallage du chœur et, plus tard, mise en place d’un ambon pour les lectures et la proclamation de l’évangile du jour. La niche avec la Vierge Marie est supprimée. Un orgue positif trouvera sa place dans le fond du chœur et le tabernacle est encastré dans le mur de droite vers la sacristie. En 1979, un Christ en gloire vient compléter le programme liturgique de ce réaménagement. Quant aux murs, toutes les peintures figuratives disparaissent au profit de tons unis : légèrement jaune dans le chœur et vert clair dans les côtés. Au 21e siècle, l’intérieur est entièrement repeint en teintes ocre.
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