C.R.A.B. 1940, petit journal de l’exode d’un jeune nivellois.

Que de réactions ! La plupart sont verbales. Toutes sont positives. Beaucoup de gens qui ont pris part à l’exode m’ont dit avoir revécu certains moments de leur jeunesse. Plusieurs m’ont demandé pourquoi j’avais attendu près d’un demi siècle pour exhumer ce petit journal. On m’a aussi fait parvenir une carte des chemins de fer français. Des lecteurs plus jeunes m’ont dit avoir été intéressés parce que le récit est celui d’un adolescent et exprime comment on voit les choses à l’âge de seize ans. Une de nos concitoyennes a réagi à la lecture des premières lignes datées du 23 mai. L’hebdomadaire « Match » publie la photo de notre Collégiale en flammes ; le correspondant de guerre français situe l’événement dans un « village » belge, au coeur de la bataille, et pour lui, le clocher s’effondre sous les obus. « Ii•iple inexactitude», affirme notre interlocutrice »: Nivelles est une ville, nous ne sommes pas au cœur de la bataille, et c’est d’un bombardement aérien qu’il s’agit. Très juste ! A tous, un grand merci. Il m’appartient de rectifier quelques « coquilles » qui pourraient déformer le sens de l’une ou l’autre de mes phrases.

Dans le haut de la page 20, il ne faut lire ni « Danjèreî» ni «Mau-ônteî», mais bien «Danjèreû» et «Mau-ônteû». En page 33, 17e ligne, je parle de «paille», et non d’«apille». Au milieu de la page 36, il faut lire « vous concluez» au lieu de « vous circulez» : avouez que ce n’est pas toutà-fait pareil. Et à la page suivante, le document concerne évidemment une « démobilisation», et non pas une « mobilisation». Enfin, j’avoue m’être montré gourmand en accaparant vingt pages de notre dernier numéro.

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