C’était Nivelles, essai de reconstitution de la vie locale sous l’occupation.

Nous avons tenté, dans les articles déjà parus sous ce titre, de donner de notre ville l’image qu’en avaient les Aclots à la lecture de « La Lanterne Nivelloise » en 1941.

Nos informations relatives aux autres années de l’occupation seront moins développées, ne fût-ce que pour éviter les redites. Et aussi parce que nos collections de journaux présentent des lacunes de plus, leur contenu s’est fortement amenuisé.

« La Lanterne Nivelloise » change plusieurs fois de format en 1942 par moments, elle paraît en un seul feuillet recto-verso, Les grandes annonces des spectacles ont rétréci comme peau de chagrin, Les comptes rendus sportifs disparaissent. En-dehors de la publicité commerciale, ou tout au moins ce qui subsiste comme tel, l’aspect rédactionnel du journal concerne surtout les associations humanitaires

L’ADMINISTRATION COMMUNALE

Le journal « La Lanterne Nivelloise » de 1942 n’est pas riche en informations communales. Il paraît vraisemblable que le bourgmestre, maintenant flanqué de deux échevins rexistes, évite de s’avancer publiquement. Je crois donc utile, en préalable, de livrer quelques glanes de la vie locale recueillies dans les registres de l’hôtel de ville.

16 janvier 1942 le prix du sac de froment (100 kg) reste fixé à 129 Fr .

13 mars le Royal Automobile Club de Belgique offre à la Ville de ramener le camion des pompiers nivellois, qui a été abandonné à Béruges (France, département de la Vienne) en mai 1940, soit presque deux ans auparavant ! Il en coûtera 3.125 fr. Ce prix est estimé élevé par l’administration communale, qui choisit de vendre le véhicule sur place. Nous n’avons pas su si I ‘opération s’était réalisée, et ce qu’elle avait rapportée

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