Chapitre 4 : Nivelles sous l’occupation

Les armées ennemies s’installent et dirigent la ville ; les officiers occupent le château Delcroix et le château de la Potte (3). La Kommandatur est installée au Palais de justice. (Vue 1)
À Nivelles, comme dans tout le pays, la vie est rendue très difficile au vu des restrictions, tant en nourriture qu’en approvisionnement en charbon, des réquisitions de main-d’œuvre, du manque d’hommes dans les ménages et donc du manque de ressources, du couvre-feu, etc.
Et pourtant, bien que la situation soit devenue très vite préoccupante, la vie doit absolument continuer !
« Le bourgmestre de Nivelles invite les chômeurs nivellois à prêter main-forte aux agriculteurs pour les moissons. La Garde Civique se démène comme elle peut. Le conseil communal débloque 50.000F pour ravitailler les sans-ressources. Les ouvriers des Ateliers Métallurgiques s’engagent à payer un salaire aux familles des ouvriers mobilisés. » (1)

Parmi les groupes les plus touchés, il faut noter les bébés et les enfants, tant du point de vue nourriture que des soins requis par leur âge peu avancé. La mortalité infantile reste, alors même qu’elle l’était déjà avant la guerre, très élevée.
À l’initiative du Foyer Populaire, qui s’occupait déjà des bébés, fut créé, en mars 1912, un groupement dénommé
Université Populaire, dont la devise était : « Il faut enseigner tout à tous ».

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