Christian Patriarche, restaurateur d’oeuvres d’art

Auteur : PERAUX Jacques et LEFEBVRE Georges

Nombre de Nivellois se rendent compte aujourd’hui du rôle que vous jouez dans la restauration de leur patrimoine mobilier mis à mal par la guerre et… les négligences routinières.

D’où sortez-vous vos talents ?
Je suis né à Sart-Dames-Avelines fin novembre 1945 d’une mère originaire des Ardennes. Mon père était machiniste à la SNCB. Rien ne me destinait à exercer le métier de restaurateur du mobilier de la collégiale. Un fait marquant toutefois : depuis mon enfance, le bois en tant que matière me fascinait.
En compagnie de ma grand-mère, je récoltais des planchettes dans une manne chez un menuisier installé au chemin Maxille (Les Nivellois se souviennent certainement de la scierie Vander Linden ou de son prédécesseur). Je triturais les raclures à ma façon ; j’avais 7 ans. En 1962, diplôme de menuiserie-ébénisterie en mains acquis à l’IPAM, je commence à travailler.

Quel fut votre parcours d’apprentissage ?
J’ai débuté chez M. Guillaume, menuisier à Baulers. C’était du beau travail artisanal avec un éventail de fabrications très large, impensable aujourd’hui. Je me souviens très bien de mon premier salaire : 14,25 franc belges de l’heure dans les années soixante, ce qui équivaudrait aujourd’hui à plus ou moins 2 euros net. C’était peu mais j’aimais le métier. Ensuite, j’ai travaillé chez Marlière, meubles d’art à Braine-l’Alleud et 12 ans comme ouvrier menuisier à l’IPAM à Nivelles.

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