Chronique Anachronique : Arthur Masson.

Arthur Masson est bien un sujet inépuisable. Je savais que Masson et Franz Dewandelaer se connaissaient et s’appréciaient, comme en témoigne la dédicace inscrite en première page du premier « Toine Culot » que nous reproduisons ci dessus.
Des réminiscences puisées dans mes souvenirs d’enfant me revient une visite à Tailfer, vers les années 1950. La famille Masson nous reçut cordialement comme de vieux amis dans la grande maison tout entourée de verdure. J’ai aussi retrouvé cette carte postale (modèle spécial destiné aux prisonniers de guerre) envoyée par Arthur Masson à mon père pendant son séjour forcé en Bavière. Cette brève missive, datée du 15 novembre 1940, est remarquable en bien des points. D’abord elle nous donne l’adresse d’Arthur Masson à Nivelles. Mais c’est surtout le contenu qui est intéressant par la somme des éléments qu’il évoque, parfois bien au-delà du sens premier des mots utilisés.
Il faut se souvenir que ce courrier était soumis à une impitoyable censure. Nous sommes en pleine guerre et il faut plus d’un mois pour que cette carte aille de Nivelles au Stalag XIII À à Hirchau en Bavière (Reçu le 20/12/40 est de la main de Dewandelaer).

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