Chronique Anachronique : Georges Edouard

Mononque Georges, c’est ainsi que j’ai toujours appelé Georges Edouard, car nous avions un vague lien de parenté. En effet la mère de son épouse avait marié, en secondes noces, mon grand-père Vital Plisnier (qui était veuf). La nouvelle famille ainsi formée comprenait deux filles : Hélène, la future femme de Georges Edouard et Marthe (ma mère, seule enfant de Vital Plisnier) qui convolera avec Franz Dewandelaer. Georges Edouard se considéra toujours comme le beau-frère de Franz Dewandelaer et son épouse se fit appeler « tante Hélène » par les enfants de ce dernier. (voir la carte envoyée par Georges Edouard à Franz
Dewandelaer prisonnier en Allemagne).
Georges était tout rond, au physique comme au caractère. Bon vivant, comme on l’a évoqué à propos de sa camaraderie avec Victor Dozot (1), c’était un boute-en-train très apprécié dans les fêtes de famille. Adorant la bonne chère et les animaux, il vécu entouré d’amis et d’animaux en grand nombre (chiens, chats, oiseaux, poules, lapins..….).
Georges, Ferdinand, Félix, Firmin, Ghislain Edouard était né à Nivelles le 5 janvier 1902 et il y décèdera, en 1972, dans la maison 109, rue de Namur où il avait toujours vécu depuis son mariage.
Fonctionnaire au Ministère de la Justice, il partagera sa vie entre Nivelles et Bruxelles. En fin de carrière, un peu avant sa retraite, une décalcification de la hanche l’obligera à loger dans la capitale pour ne rentrer chez lui à Nivelles que plus rarement.

 » Caryoneû. »  
 Djè m’disoûs bi souvint, avant qu’no cloqui n’tchante :
« El Si qu’est là au dseûr, pou souner sès tchansons,
Pa lès cloqu’ dès cloquis qui n’sont ni no cloqui,
Çà dwèt ies’ come in sangne, ène espéc’ dè toqui,
Avè in nwér caban, in tchapia à l’cazante,
Avè n’longu’ bärb’ qui mindg’ tous lès plis dè s’minton ».

C’est d-ainsi qu’djè l’vyoûs dins m’poûve èy’ stwèl’ cervèle…
Asteûr, què djè conais no tapeu-d’airs-dins-l’air,
C’est co in rêf’ dè pus qu’èst-èvoy’ s’pierd’ bi long,
Vu qu’no Caryoneû, qu’est putoût nwér què blond,
Est-habyi com’ mi, dè s’ties’ djusqu’à sès smèles,
El mêm’ visätg’ sans pweye èy’ pus poûn d’caban nwér.

……..

 » Pièrce au savon. »

……..

 » Aci. »

……..


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