Conclusions

Auteur : DUSAUSOIT Xavier Pierre et BLANCO-RINCON Mariana

Nous croyons qu’il est nécessaire ici de séparer en plusieurs parties les conclusions de ce travail même si ses différentes parties concourent au même résultat global : la situation de la ville de Nivelles à la veille de la
victoire alliée.
Au point de vue de l’aspect de Nivelles à la Libération, la guerre et l’occupation ont laissé trois traces essentielles. Tout d’abord, le bombardement de 1940 a défiguré la ville et modifié bien des habitudes administratives, religieuses, économiques. La tâche énorme de reconstruction est présente dans l’esprit de tous les Nivellois, du bourgmestre au simple quidam.
Le bombardement, l’exode, la captivité des soldats nivellois contribuèrent dès le début de la guerre à la chute
démographique que connut la ville passant de 12.500 habitants à 11.500 en 1945.
Les déportations, les départs de travailleurs vers l’Allemagne renforcèrent encore cette tendance.

Une autre conséquence de l’occupation est l’immense prestige dont jouit Léon Jeuniaux à la Libération. La prééminence du bourgmestre à la tête de l’administration communale et les appétits rexistes auxquels Jeuniaux résista victorieusement créèrent l’union autour de sa personne. La dévolution des pouvoirs à Nivelles fut un modèle de rapidité et de facilité.

Troisième caractéristique de l’occupation à Nivelles : les plus noirs collaborateurs furent “importés” à Nivelles (à la Feldgendarmerie, à la Werbestelle). Le drame de la collaboration fut moins intense que s’il se fût agi d’autochtones. Le fait que les rexistes ne purent jamais imposer leurs vues au collège échevinal, nous l’avons dit, facilitera les choses.

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