Dragomiresti, perle rurale des Maramures.
Auteur : GOSSIAUX Gérard
Dragomiresti !
‘Tout un exercice d’élocution à la seule tentative de vouloir prononcer le nom de ce charmant village des Maramures, province roumaine aussi grande que la Belgique confinée au Nord du Pays, auprès d’une Ukraine quasi inaccessible.
3.600 âmes réparties pour la plupart tout au long de la “Strada Principala” dorsale de quelque six kilométres. Ses flancs sont caressés par l’Iza et le Bacau, rivières occasionnellement torrentueuses, les neiges éternelles ne sont en effet pas loin.
L’Iza a donné son nom à cette vallée où s’égrènent les noms de villages typiques de Moîsei en passant par Salistea de Sus, Bodgan Voda, Rozavlea, Birsana,… jusgu’ê Sighettu Marmatiei, centre urbain commercial, industriel et culturel.
Dragomiresti, dans cet environnement, ne manque pas d’attraits avec son habitat et ses coutumes d’une autre époque. Deux religions, deux églises se partagent inégalement les âmes. L’une est orthodoxe (de très loin la plus fréquentée) et l’autre est gréco-catholique : en construction, elle est l’évident témoin de la libéralisation d’après Ceaucescu.
Les habitants, unanimes toutefois, ne sont pas peu fiers du choix fait de leur ancienne église en bois pour trôner au musée du village de Bucarest; ils vous le commenteront avec un doigt de fierté teinté d’un petit pincement au coeur.
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