Gertrude, dame de Nivelles
Auteur : DELVAILLE Emile L’écrivain Jean de Vincennes (Baron Emmanuel van der Elst) vient de
Auteur : DELVAILLE Emile
L’écrivain Jean de Vincennes (Baron Emmanuel van der Elst) vient de mourir et nous ne pouvons pas omettre de rappeler ici le livre qu’il consacra à notre Cité, sous le titre de « GERTRUDE, DAME DE NIVELLES ». Soldat de la guerre 1914-1918, Jean de Vincennes refusa tout grade dans l’armée pour rester avec ses camarades ; la paix revenue, il se consacra à l’étude des problèmes sociaux, travailla comme ouvrier et publia « DE PAUVRES VIES » (1925) (ouvrage couronné par l’Académie Française), « PARMI EUX », « LE BON DIEU DANS LE BLED » (1929), « DE LA RUE DES VERS AU PARADIS » (1935), « TAUDIS » (1953). En 1947, « CEUX DE L’OMBRE » est l’émouvante histoire de plusieurs Belges ayant travaillé (Guerre 1940- 1944) dans les réseaux de renseignements et d’espionnage qu’il connaissait bien, faisant partie de l’un d’eux. Récits attachants et poignants qui nous livrent une page d’héroïsme de notre vie nationale dont nous avons le droit d’être fiers et que trop peu connaissent. Jean de Vincennes préparait actuellement après avoir encore publié plusieurs livres d’histoire – celle de l’HOPITAL SAINT-JEAN A BRUGES, sur lequel il avait réuni les documents de plusieurs siècles. C’est en 1954 que Jean de Vincennes publia « GERTRUDE, DAME DE NIVELLES ». Cette histoire, appuyée sur une bibliographie importante· et de nombreuses…..
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LA COMMUNAUTE DES RELIGIEUSES CONCEPTIONISTES SE DISSOUT ET LEUR COUVENT EST A VENDRE : Depuis quelque temps, il n’est bruit en ville que de la disparition des Sœurs Conceptionnistes de la rue du Géant qui doivent abandonner leur monastère. La maison ? Il y en a plusieurs, semble-t-il, dont la principale est la carence des vocations; voici quelques lustres, la communauté comptait encore 25 ou 30 moniales : il n’en reste aujourd’hui que treize, toutes assez âgées. La foi s’en va, ou tout au moins, elle s’amenuise, et on ne trouve plus guère de jeunes, dans les deux sexes, pour entrer dans les ordres. Cette pénurie entraîne comme conséquence inéluctable une évidente insuffisance de main-d’oeuvre : les moniales assuraient de leurs propres mains toutes les besognes du couvent : la subsistance, le ménage, le jardinage, la lessive, la cuisine, la vêture, le nettoyage, l’entretien en général, etc.; leur petit nombre et leur âge n’y suffisent plus, et la plupart sont physiquement incapables de tout effort sérieux. Il y a aussi l’entretien des bâtiments : il faut bien chauler et repeindre, avoir recours de temps…..
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