Hommage à Louise Debroux – Delestienne

Louise Debroux-Delestienne nous a quittés le 22 juillet 2003. Elle avait vu le jour à Monstreux le 10 juillet 1920 et, comme elle le disait volontiers, « al barière dè Moustieu », un point d’arrêt de l’ancienne ligne de
chemin de fer Ottignies-Manage. L’environnement rural où elle a passé ses jeunes années étant encore favorable à l’époque à l’usage du wallon dans les relations familiales et de voisinage, elle en conserva l’empreinte. Douée pour l’écriture et la récitation dialectales, ce n’est toutefois que vers la cinquantaine qu’elle esquissa ses premiers vers.
Soucieuse de la qualité à atteindre dans son écriture, elle s’inscrivit au cours de langue et littérature wallonnes de notre Académie, cours qu’elle fréquenta assidüment de 1977 à 1980, terminant le cycle de 3 années avec grande distinction. C’est à partir de cette époque que Louise va nous apporter une production suivie de contes, de poèmes empreints de fines observations, d’humour primesautier et souvent d’une douce et prenante mélancolie.
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Les bancs
A ! Qu’is sont d’djà bi lon les bancs d’no ptite èscole
Qui nos ont vu tracer des i, des u, des o
Qu’nos avons mi inchène pou qu’is dèvnonchent in mot
Tout bi abèrtaki, nf foutu al djindjole,
Sognf au pére des poûces, paskè « francès », c’êst ‘s no.

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