Hommage à un Nivellois mort le 18 juin 1815 à Waterloo.

Augustin De Mulder, c’est de lui dont nous allons parler, est un Aclot bon teint car fils de Liévin-Francois De Mulder et de Célestine Seutin, le père faisant profession de distillateur à Nivelles, rue Sainte-Anne n” 12.
Or, souvenons-nous, la Société d’Archéologie, d’Histoire et de Folklore de Nivelles et du Brabant wallon, lors de la mise en route de l’exposition  » Nivelles, une ville à la fin de l’Ancien Régime « , en 1989, avait été littéralement conquise par l’enseigne du distillateur nivellois François De Mulder… Le lien est ainsi établi, il s’agit bien des mêmes personnes.
Augustin De Mulder est donc né dans la cité chère à sainte Gertrude le 30 août 1781. A l’âge de huit ans, il voit disparaître son père. Il entame cependant des études au Collège Royal de Nivelles — nous sommes sous la gouverne de Joseph ll —, suivant avec succès les cours de base en y joignant la connaissance du développement de l’Humanité et de l’Etat, ces matières étant prévues, à cette époque, comme indispensables à l’homme comme au citoyen.
Tout va bien jusqu’au jour où, attiré par l’aventure sous toutes ses formes et alléché par la propagande faite par Napoléon pour enrôler le plus de volontaires possible dans les rangs de l’armée française, Augustin décide de répondre à cet appel… Vous voyez d’ici la réaction de sa chère maman et celle de ses frères. Mais rien n’y fait. Il part sans regrets pour tenter d’accomplir au mieux une carrière militaire la plus exaltante et la plus brillante possible.
A 23 ans, le voilà incorporé comme l’élite parmi les Grenadiers à cheval, Corps récemment organisé par Napoléon au profit des volontaires d’origine aisée, afin d’en faire des combattants dignes du grade d’officier.
Nous sommes en 1804. Instruction, entrainement… bref, l’ordinaire bien connu de la formation militaire.

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