Il y a Cent Ans… Le Chemin de Fer Direct de Bruxelles à Luttre.
Auteur : Il a été question de cette ligne importante, dans une des dernières séances
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Il a été question de cette ligne importante, dans une des dernières séances du Sénat, à l’occasion de l’encombrement des stations, encombrement si funeste aux affaires depuis plus d’une année. Ce n’est plus seulement comme moyen de communication plus directe entre des centres importants, que la réalisation de cette voie est impatiemment attendue c’est encore comme remède à l’insuffisance des autres chemins de fer. Et quand il s’agissait d’en décréter la construction, le Gouvernement, se préoccupant du tort qui allait en résulter pour d’autres lignes de l’Etat, ne souscrivait qu’à contre cœur à cette mesure ; tant il est vrai que le chemin de fer devait dérouter toutes les prévisions humaines par ses résultats et par les développements qu’il comportait. L’époque de l’ouverture de la ligne dont il s’agit, a été déterminée d’une façon assez précise par M. Moncheur, ministre des travaux publics, qui avait été interpellé sur ce point. Les personnes qui ont vu l’état d’avancement des travaux et l’activité déployée, se persuaderaient volontiers que, comme l’annonce l’honorable ministre, la voie sera livrée à la circulation cette année pour la partie entre Nivelles et Bruxelles, si la construction des stations était commencée. Pour ce qui concerne le reste de la ligne, nous croyons facilement que moyennant de profiter de bon temps pour les travaux, il sera prêt à temps pour que l’ensemble de la voie soit exploité vers le milieu de l’an prochain, les travaux à exécuter sur cette partie ne présentant rien d’extraordinaire. Voici maintenant les explications fournies par M. MONCHEUR. Ce chemin de fer n’est à la façon……
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