Il y a soixante-cinq ans…

Au collège Sainte-Gertrude, en 1924, les cours de Paul Collet me séduisaient à l’extrême. J’étais ravi d’entendre parler d’esthétique entre deux leçons de « sciences exactes. J’appréciais le privilège d’accéder à l’histoire de l’art enseignée par un véritable artiste… Il y avait, dans les leçons de notre professeur, un mélange de simplicité souriante et de bonhomie un peu narquoise que j’ai retrouvé, plus tard, dans les dessins du graveur et du décorateur. Avec quel plaisir je redécouvrais, grâce aux traits d’un croquis suggestif, l’homme qui avait initié notre adolescence à la beauté graphique et plastique.

Plus tard, quand le démon de l’écriture m’engagea sur les sentiers folâtres d’un premier roman – que je tiens pour un péché de jeunesse! – j’ai eu recours aux conseils de Paul Collet pour mes Nocturnes, – un récit dont l’action se passait à Nivelles. C’est au juriste que je m’adressais pour donner quelque vraisemblance à une fiction romanesque où la Dodaine servait de cadre à une noyade.

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