Jean de Nivelles, Qui est-tu ? (Chapitre X)

Chapitre X – Djean-Djean dans la littérature – Les chansons, 2ème partie

Certains prétendent comme le signale J. Coppens.(1964, pp 9-10) que « d’après Mr Hagon, le 112è »° régiment d’infanterie » impériale était formé surtout de Belges. dont beaucoup de Namurois et pas mal de Brabançons, ce qui expliquerait que le corps de musique avait fait de « Vive Djan-Djan” son air favori qui était scandé sur les champs de bataille’. Mais cette opinion basée sur une tradition ne pouvait satisfaire, car elle ne nous révélait ni les paroles, ni le nom du compositeur, ni la date de naissance de l’œuvre.

Autrement solide, parce qu’elle s’appuie sur des documents irrécusables, est l’étude de Mr Eugène Colin, directeur honoraire aux archives de la ville de Bruxelles. Cette étude très fouillée est parue sous le titre « L’origine de l’air local nivellois” dans le numéro 125 de mars 1950 du Folklore Brabançon. D’après Mr Colin, le compositeur de l’ariette, qui a été empruntée pour notre fameux « Vive Djan-Djan”, est un nommé Henri-Louis Blanchard, né à Bordeaux le 07 février 1778, mort à Paris le 18 décembre 1858, et qui fut chef d’orchestre au Théâtre des Variétés de 1818 à 1829. Cet air a été utilisé dans sa forme originale lors de la première représentation, le 21 août 1823, au dit Théâtre des Variétés, de la comédie-parade mêlée de couplets « Le polichinelle sans le savoir” et la véritable manchette de la mélodie doit être « Les filles de Saint-Denis”.
Ce fut aussi un air du vaudeville (comédie mêlée de couplets) en un acte « Les cancans” représenté pour la première fois le 25 septembre 1823 au même théâtre, puis à Bruxelles le 18 octobre 1823 ». (Coppens J, 1964, pp. 9-10).

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