La famille BLERET, 1 siècle de militaires

Léon Jules BLERET avec qui nous commençons est né à Ciney le 8 mars 1885 et décédé à Baulers le 10 février 1945. Il a fait son service militaire du 1er décembre 1905 au 31 octobre 1908 dans la compagnie des pontonniers du génie à Anvers avec la matricule 179.1796 et le grade de caporal. Ses obligations militaires terminées il a regagné son domicile à Baulers, au n°14 rue du nom de Jésus. Il a alors été engagé, ou a récupéré son travail, à la société nationale du chemin de fer.

Le 28 juin 1914 à Sarajevo un attentat a recherché et provoqué le mort de l’héritier de l’Empire austro-hongrois l’Archiduc François-Ferdinand et de son épouse. Le 28 juillet 1914 l’Autriche-Hongrie a déclaré la guerre au Royaume de Serbie qu’elle jugeait responsable d’avoir commandité l’attentat. Le 1er août 1914 c’est la mobilisation générale en Europe. Léon BLERET a été rappelé et réincorporé comme pontonnier scaphandrier militaire dans la garnison de défense de la ville d’Anvers. Avec un équipement de 80kgs sur le dos il pouvait travailler durant 1 heure à 40 mètres de profondeur. La mission d’un scaphandrier consistait au déminage, inspection-réparation des portes des écluses et des coques des navires, sauvetage des sous-marins coulés, recherche d’épaves et récupération des torpilles ainsi que des corps des matelots.

Le 6 août 1914 avec sa compagnie il a été chargé de la construction, l’entretien et la garde du pont militaire de Burght. Début octobre 1914 devant l’avancée allemande et l’encerclement d’Anvers qui n’était plus qu’une question d’heure il a reçu la mission de détruire le pont qu’il avait érigé. Blessé durant l’exécution réussie de l’ordre il est parvenu à rejoindre la place forte de Caloo pour participer à sa défense. Le 10.10.1914 c’est la reddition d’Anvers, pour ne pas devenir prisonnier des Allemands, bien que blessé et épuisé il a reçu l’ordre de monter sur un bateau à vapeur armé pour la guerre, embarcation sur laquelle est également monté l’Etat-Major de la place d’Anvers et son escorte de gendarmerie. La frontière avec les Pays-Bas a été franchie quand tout était absolument perdu. A peine sur terre le groupe a été immédiatement désarmé par les Hollandais et interné dans le camp nommé « Interneringskamp Amersfoort – Legerplaats bij Zeist ».

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