La Ligne 124 Bruxelles-Charleroi, Préhistoire de son passage par Nivelles : 2ème partie
Auteur : DUBOIS Henri
Et tout d’abord, un petit rappel de la façon dont se présentait le réseau de chemin de fer à l’époque des premières discussions, soit en 1864-1865 :
“LA GAZETTE” ET “L’ORGANE ”SUR LA MEME LONGUEUR D’ONDE: IL FAUT ENTERRER LA HACHE DE GUERRE, SELON “LA GAZETTE”…Inattendu.… et attendrissant
«Ce que nous avons à faire
Pour une fois que nous avons la satisfaction de nous trouver d’accord sur un point avec l’Organe, profitons
d’une si bonne chance.
Après avoir constaté que « le vrai nœud » de la question est dans l’attitude des députés de Charleroi, cette feuille
ajoute: Il dépend des efforts communs de nos concitoyens que celle-ci soit résolue en faveur de la ville de Nivelles.
Il s’agit évidemment du passage de la Jonction directe par Nivelles.
Rien n’est plus vrai ; jamais il ne fut plus exact de dire à une ville : « Votre sort est dans vos mains » : car le
surcroît de dépense pour desservir Nivelles n’étant pas assez considérable pour empêcher M. le Ministre des travaux publics de tenir sa promesse envers Nivelles, nous n’avons à redouter que l’effet d’une erreur d’après laquelle M. Vanderstichelen croirait Nivelles satisfait si la ligne passait dans la campagne des Sept-Douleurs, conformément au projet de ses ingénieurs.
Ce n’est guère sur des cartes que l’on peut apprécier l’énorme différence qu’il y aurait pour notre ville entre
une station établie sur ce point plutôt qu’au faubourg de Soignies
……….