La page aux rimes : La bourse à l’abbesse.

Georges Lefèbvre-Daix, notre collaborateur bien trop tôt disparu, avait, entre de très nombreux autres textes, « pondu » cette poésie dans laquelle on retrouve tout son esprit caustique et taquin. Vous pouvez la lire « en clair » ci-dessous — avec quelques ajouts —, mais nous vous la reproduisons ci-contre dans son manuscrit original.

Durant cette nuit traversière,
Qui mène d’automne en hiver,
Les saints, les damnés,les trouvères
Reviennent d’avers en envers:
Du Paradis et de l’Enfer.


Nivelles s’ouvre sur des songes
Et ses fantômes sous les porches
Font flamboyer le feu des torches
Jusqu’aux fenêtres géminées
Où le temps faufile l’année.


Quels sont ces défunts qui défilent
Sur les vitraux, Sous les portiques,
Dans leur longue et blanche tunique ?
De quel lieu du Ciel viennent-ils
Chargés de bijoux, de tortils ?

……..


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