La recluse du Saint-Sépulcre.

Déjà avant la fondation du prieuré, la chapelle de Bois-Seigneur-Isaac avait son ermite. Elle aura aussi sa recluse.
Il ne faut certainement pas confondre recluse et béguine. Celle-ci n’est pas isolée. Suivant sa situation sociale et son état de fortune, elle habitera sa propre maison ou une maison commune et ces constructions, généralement rassemblées auprès d’une chapelle, formeront par la suite un béguinage. Quant à la recluse, la meilleure définition est sans doute « une femme vivant à l’écart du monde sans appartenir à une communauté
réligieuse » .

Cet état de vie religieuse est plus ancien que l’institution béguinale qui trouve son origine au début du 13e siècle. Ces recluses étaient des femmes qui voulaient embrasser un idéal de vie dévôte, fervente, austère, mystique parfois. Choisissant de s’établir, de préférence, à l’ombre d’une église paroissiale ou d’une chapelle qui en dépendait, elles se faisaient construire une cellule murée et fermée de toutes parts, à la réserve d’une porte et, généralement, de deux lucarnes, l’une pour recevoir la nourriture, l’autre ayant vue à l’intérieur de l’église, lorsque la chose était possible.

………..


Laisser un commentaire

Verified by MonsterInsights