La reconstruction totale

De mai 1940 et les premiers dégagements à septembre 1984 et la reconsécration de la Collégiale
Synthèse due à Georges LECOCQ, documentaliste au MCN ; encodage : Christel.

Le principe

Nivelles, ancienne capitale du Roman Pays de Brabant, a été grandement meurtrie. Ses petites rues tortueuses, dont les noms évoquent tout un passé d’histoire et de légendes – rue Bléval, rue des Pêcheurs, rue des Brasseurs, rue du Haubergeon, rue des Vieilles Prisons et d’autres encore -, semblent avoir disparu pour toujours. La collégiale mutilée, les toitures du cloître détruites, l’église Saint-Nicolas et le Waux-Hall incendiés, 350 maisons détruites, 104 maisons gravement détériorées et 543 maisons plus légèrement endommagées, tel est le bilan des bombardements que la guerre lui a fait subir.

Mais déjà, moins de trois mois après le désastre, les décombres ont presque entièrement été enlevés et dispersés, notamment dans la campagne, les échafaudages apparaissent dans le but de soutenir, bien sûr, les murs ébranlés, mais aussi de permettre les premières réparations ; la reconstruction commence. Dès sa constitution, le Commissariat Général à la Restauration du Pays a veillé tout particulièrement à la « Ville qui rit », comme l’appelle Camille Lemonnier. De nombreux architectes ont été convoqués par les autorités à un concours visant à la ré-urbanisation de la cité des Aclots ; les plans soumis au jury ont été longuement élaborés et discutés, mais que de problèmes inattendus, que d’options à retenir, que de dilemmes à résoudre pour reconstruire le centre d’une ville aussi ancienne !!

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