La Thines (suite) : Chapitre 3 – Le voûtement de la Thines (1954 – 1957)

Auteur : DEDOYARD Eugène et DE WINTER Jacques

La ville était traversée par deux cours d’eau, la Thines et son affluent le ri Merson. A eux deux ils récoltaient et évacuaient la totalité des déchets produits à l’intérieur des murs.
Une situation saine était impossible.
Les bouchers dépeçaient les bêtes dans leur domicile ou dans les rues, les poissonniers versaient leurs déchets dans ces cours d’eau, les brasseurs y rinçaient leurs cuves et leurs tonneaux, les tanneurs et les teinturiers y vidaient leurs résidus chimiques…

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Description des travaux

Dans la première partie du voûtement on construisit un double pertuis en béton armé depuis le pont Maxile jusqu’à la rue Laurent Delvaux.
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A partir de la rue Delvaux, la Thines se divise en deux bras, le cours principal vers la porte de Namur, et le déversoir. Le déversoir de la Thines était déjà couvert d’une voûte de briques et il était complètement enfermé et enserré entre les maisons. Il était impossible de tout enlever pour installer un nouveau pertuis. Il a fallu travailler depuis l’intérieur du tunnel

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Au niveau de la porte de Namur, il y avait déjà un passage souterrain construit depuis le Moyen Âge pour passer sous les remparts et conduire les eaux de la Thines et du ri Michaux à l’intérieur de la ville …..

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