Le comte Albert Dubois restera-t-il encore longtemps un écrivain maudit ?

Qui était-il ?

Une sorte de chevalier errant qui scrutait fièrement pardessus les frontières, les horizons de son terroir ?

Chers paysages lourds de splendeurs anciennes Avesnes, Mons, Enghien, Cambrai, Valenciennes Hainaut, antique et jeune à la fois, mon Hainaut. Visage ardent, au fond de l’horizon où traîne Le doux voile d’azur que broda Brunehaut.
« Les crevaisons de Populo » P. 177, Ed. Sansot Paris 1925 »

Un poète sensible qui mesurait sa fragilité dans le parc de Fonteneau à Nivelles, investi par l’automne ?

Mes vieux arbres ont pris le deuil ! Chacun le porte
A sa façon ce deuil d’hier et de demain
Les hêtres ont vêtu de rouille leur cohorte
Le platane est drapé de brun comme un Romain.

Mes vieux arbres ont pris le deuil ! L’année est morte !
Le frêne, de sang noir, recouvre le chemin…
Entre les troncs garnis de lierre, entre les branches, Un feu, qui fume au loin, tord des volutes blanches.
« Aventures et mésaventures du Pohète Velche François Dhaim » P 183, Ed. Sansot » – Paris 1928

Un visionnaire meurtri, écartelé entre la réalité et l’apparence, qui refusait de participer aux défilés de victoire ?

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