Le coq blessé ou… si Jean de la Fontaine revenait parmi nous…

N’y voyez tout d’abord aucune allusion perfide à l’aigle blessé … Mais nous ne pouvons nous empêcher de sursauter chaque fois que nous passons au boulevard des Arbalétriers, sous les fenêtres d’un bâtiment public : en effet aux côtés des drapeaux belge et européen intacts, essaie de flotter. tant bien que mal. un drapeau frappé du coq wallon et tombant en lambeaux !!
Triste sort pour un gallinacé vous en conviendrez.

De fil en aiguille, ou plutôt du coq à l’âne pour rester dans le domaine animalier, nos réflexions et probablement aussi nos critiques, se portent vers tous ces animaux qui prennent une grande place dans notre vie quotidienne et sporadiquement dans la chronique nivelloise.

Laissons, pourquoi pas, voler sans entrave ces hordes (!) de pigeons sauvages qui bombardent sans la moindre retenue – cimentent devrait-on dire pour employer un mot plus concret et coloré – notre collégiale de leur fiente destructrice… Les nourrir, surtout en plein centre de la ville constitue bel et bien un véritable attentat envers le patrimoine nivellois : les laisser se débrouiller
avec les seules ressources de nos bois et de nos campagnes, une fois le chemin de repli montré par un faucon criard et diablement efficace à l’analyse.

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