Le pinceau d’Ynès

livre de Françoise Humblet-Vieujant, sur sa mère artiste peintre.

II est malaisé de présenter un livre dont on est l’auteur. Et surtout un livre intime : la biographie de ma mère, peintre. Me décentrant dans une relecture, j’ai choisi de vous partager le regard des autres. Ce livre est dédié, pour vous permettre de me situer:
A mon pêre, qui m’a faite avec toi, ma mère. Ta file médiane
A mes soeurs, la grande et la petite, nous trois, filles d’Ynes.

Voici le regard de Jean-Maurice Dehousse, alors bourgmestre de Liège, extrait de sa belle, longue et bonne préface:
« il faut accueillir avec joie la publication, par les Editions du Perron (Liège), de la recherche amplifiée à laquelle s’est livrée l’une des plumes les plus fines de notre terroir, celle de Françoise Humblet Vieujant. Le plaisir qu’elle a pris à cette recherche, comme le soin qu’elle a apporté à cette amplification, ne peuvent qu’accroître la saveur du récit qu’elle trace, où se mêlent les faits, les souvenirs, les reflexions, les jeux de miroirs. Et puis la paix, la guerre, toutes les paix, toutes les guerres, et la Wallonie, notre Wallonie si présente qui frissonne. Comment cette femme peintre, Yvonne Vieujant-Mertreit (1901-1986) n’est-elle pas connue ? »

Réponse dans le texte :
Mère, qu’as-tu fait de tes toiles ? Tu les as distribuées au fur et a mesure de ta fantaisie, de ta générosité, de la place qui te manquait, de ta reconnaissance, de ton amour aussi. Tu ne t’es jamais fait connaître, tu n’as donc jamais été cotée. Que ce livre soit l’exposition que tu n’as jamais eue. Cinquante-cinq tableaux y figurent, il en manque quelques-uns.

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