Le wallon nivellois.

En 1978, paraissait, dans les « Cahiers Nivellois », le recueil de poésie « Mèchnädjes d’avaur-ci ». On y trouvait des œuvres d’auteurs exclusivement nivellois tels que Georges Charles, Willy Chaufoureau, André et Raphaël Delcourt, Jean Massart et Ernest Pardoen. Willy Chaufoureau, ardent défenseur de notre langue aclote en avait écrit l’introduction. Le texte, depuis 25 ans, n’a rien perdu de son authenticité, en voici la teneur principale.

Notre dialecte
À l’ère spatiale que nous vivons, à l’heure où se crée l’Europe, où l’espoir de l’homme est que sa descendance voie s’ériger les États Unis du Monde, pourquoi encore exalter un dialecte et promouvoir
sa connaissance ?
Jean Haust a écrit dans sa préface des Étymologies wallonnes et françaises : « Le jour où nous aurons désappris le rude langage de nos pères, notre horizon sera peut-être élargi et notre génie plus policé, mais nous aurons perdu ce qui faisait un élément essentiel de notre personnalité »…
Quand s’effaceront les vieilles frontières, on ira n’importe où, mais on sera toujours de quelque part, et ce quelque part sera le hameau, le village qui nous a vus naître avec son âme, ses caractères originaux, ses traditions, ses paysages, ses particularismes qui lui sont exclusifs et où le parler de nos pères sera douce
musique à nos oreilles.

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