L’éclairage public à Nivelles avant la guerre 1914 -1918 ( 1ère partie )

Première partie : UN ETAT DES LIEUX

UN COLLEGE QUI SE RENGORGE
On peut lire ce qui suit dans le « Rapport présenté au Conseil communal par le Collège des Bourgmestre et Echevins sur l’Administration et la situation des Affaires de la Ville de Nivelles pendant l’année 1891-1892 » {Ouf!}
« De toutes les villes de Belgique de 12.000 habitants et au-dessous, c’est Nivelles qui consacre la somme la plus forte à l’éclairage public. Il est résulté d’une enquête à laquelle nous avons fait procéder, que la plupart des autres villes d’égale importance ne portent à leur budget qu’une somme inférieure à la moitié de nos dépenses de ce chef. Deux communes seulement dépassent cette moyenne : leurs allocations budgétaires sont respectivement de 13.000 et de 12.000 francs.»
En 1891, la Ville de Nivelles avait dépensé 18.176,53 F pour l’Eclairage Public.
Fiérots qu’ils étaient les membres du Collège. ! Quoi qu’il en soit, voilà une réconfortante entrée en matière.
Mais tout d’abord …

UN (très) BREF HISTORIQUE DE L’ECLAIRAGE PUBLIC
« Durant l’antiquité, le moyen âge et le début des temps modernes, l’éclairage public était à peu près nul habituellement : il n’apparaissait qu’à titre exceptionnel, à l’occasion desfêtes et des réjouissances. C’est à peine si les lieux de débauche se signalaient par une lumière, dans un intérêt très particulier. Paris, jusqu’au XVe siècle, n’offrait d’autre éclairage que des chandelles, brûlant devant des images saintes particulièrement honorées : tout le reste était plongé dans
l’ombre, à la grande joie des bandits et « mauvais garçons »! dès que les cloches de Notre-Dame, de la Sorbonne ou de Saint-Merry avaient sonné le couvre-feu ».

……….


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