Lendemains de guerre.

L’armistice entrevu début novembre 1918 et enfin rendu effectif le 11 novembre 1918 à partir de 11 heures a amené les diverses communes à établir le compte des citoyens, soit disparus à tout jamais, soit encore déportés, mais aussi à faciliter le travail de production dans les plus brefs délais, chômage et méfaits dus à l’inaction obligent. Ce fut bien sûr le cas à Nivelles : déplorant amèrement le fait que seule une partie restreinte des machines-outils dérobées en 1914 par les Allemands ait été restituée, les autorités communales, aidées en cela par les directions des différentes usines, se sont attachées à relancer en priorité la production industrielle, seule garante d’une paix sociale à substituer au plus vite à la paix
uniquement militaire, si durement et si chèrement acquise pourtant.

Aux Ateliers Métallurgiques, c’est l’épouvante : mis à part le complexe de la forge combiné à celui de l’ajustage et quelques bâtiments annexes moins importants, seuls certains murs se dressent encore sur fond de socles veufs des machines qu’ils supportaient, pire qu’à Tilleur (Ougrée-Marihaye) ou encore à Marchienne (Providence).
Les années entre 1914 et 1917 n’ont été qu’un vaste va-et-vient de machines démontées ou de charpentes métalliques transférées à grands frais notamment à la plaine d’aviation. Un véritable sac !

Et malgré les autorités allemandes ou les diverses personnes gagnées à la cause germanique, la « Métal » pourra livrer encore l’une ou l’autre commande à l’Espagne et aux Pays-Bas.

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