Lépreux et léproserie au ban de la société médiévale
Auteur : LECOCQ Georges INTRODUCTION Contrairement à la peste, la lèpre n’est pas une épidémie.Il s’agit
Auteur : LECOCQ Georges
INTRODUCTION
Contrairement à la peste, la lèpre n’est pas une épidémie.
Il s’agit d’une maladie infectieuse provoquée par un microbe pathogène, le mycobacterium leprae, appelé aussi bacille de Hansen parce qu’il a été identifié, en 1873, par le médecin
norvégien, Gustav Armauer Hansen.
La lèpre existe sous plusieurs formes et se manifeste par des lésions de la peau, des nerfs, des muqueuses et des organes. Les symptômes diffèrent tellement d’un malade à l’autre qu’il
est délicat, encore aujourd’hui, d’établir le diagnostic de ce mal. On peut donc tout à fait imaginer l’ensemble des difficultés qu’ont rencontrées les hommes du Moyen Age dans leur lutte contre ce fléau.
Pour la société médiévale des premiers siècles, la lèpre n’est ni une nouveauté ni une inconnue ; la maladie serait, en effet, apparue à Alexandrie, au 3° »siècle avant J-C. En outre, les
spécialistes affirment que des léproseries existaient déjà au 5° »siècle et se réfèrent à Grégoire de Tours dont les textes attestent de la présence de maisons spécialisées pour les lépreux en France. |
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