Les énigmes de Saint-Vincent

Le Musée du Chapitre de Soignies vient de publier  » Reliques et Châsses de la Collégiale de Soignies, objets, cultes et traditions ”. Comme les objets sacrés qu’ils étudient, chaque page est un trésor ciselé, comparable au travail des orfèvres eux-mêmes.
Faut-il le dire ?, il est toujours impossible, en quelques lignes, de donner avec précision l’ensemble des thèses et conclusions développées dans un ouvrage scientifique. Aussi notre regard portera-t-il sur l’essentiel.
L’origine du culte des reliques
Conservateur de la Collégiale de Soignies, Jacques Deveseleer précise bien les tenants et aboutissants du culte :  » Il semble que l’origine provienne du respect et de l’admiration pour les premiers chrétiens qui, à l’instar du Christ, avaient su vivre et mourir pour leur foi. La ferveur des fidèles s’est rapidement attachée aux témoignages matériels de la présence des saints, martyrs ou confesseurs, sous la forme de restes qui permettent d’établir un contact direct et personnel avec le saint imploré. Les foules se dirigent alors vers les tombeaux, non seulement pour rendre hommage a ces témoins du Christ, mais aussi pour rechercher un sacré efficace, implorer une guérison pour le corps autant gue pour l’âme.
Il faut dire que le culte des saints a constitué longtemps le seul recours contre le malheur, la maladie
et plus largement l’insécurité de l’existence « .
Le culte des reliques se caractérise donc par une dimension festive qui fut importante dans la culture traditionnelle, et dont on peut constater la persistance, les saints étant en outre des figures symboliques et les supports de manifestations de sociabilité locale.

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