Les journées terribles

Le mardi 14 mai 1940, à 13 h 10, au lendemain de la Pentecôte, Nivelles subit un gros bombardement, Les bombes incendiaires pullulaient. Le feu s’étendait sur la Grand-Place entière, une section de la rue Seutin, de la rue de Soignies, de la rue de Mons,de la rue de Charleroi, de la rue Clarisse.
Dans toute la périphérie, de nombreuses maisons portaient la trace de balles de mitrailleuses. La garde civile, tôt démunie, était réduite à l’impuissance, de même que le corps des pompiers, mis soudainement en présence d’un désastre aussi étendu et privé d’eau par surcroît. À la gendarmerie, 14 chevaux étaient tués, parmi lesquels ceux des gendarmes de Fléron repliés sur Nivelles.
Ce n’était pas fini.

Le lendemain, mercredi 15 mai, dans la matinée et dans l’après-midi, le jeudi 16 mai également, l’aviation allemande venait parachever son oeuvre. Dans la nuit du jeudi au vendredi, ce fut l’artillerie que l’on chargea
de purger notre ville des dernières troupes françaises.

Les Nivellois qui y étaient restés, se trouvaient, pour la plupart rassemblés chez les Pères Marianistes, les Soeurs
bleues, au Palais de Justice, à l’Hôpital. On avait peur, très peur. On priait, …..

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