Lucie Collet-Delestienne n’a jamais perdu la trace de Nivelles.

Née au village de Victor Rousseau en 1927, Lucie Collet-Delestienne a rapidement quitté Feluy pour s’installer avec ses parents à Nivelles qu’elle quittera, ainsi qu’elle l’a écrit dans un poème, lorsqu’elle a reconnu un visage ! Mais son coeur n’a jamais perdu la trace de la ville qui a bercé son adolescence. Elle lui doit, nous dit-elle, ses plus beaux souvenirs et son goût pour l’écriture. Muse infatigable, la cité des Aclots lui a inspiré de nombreux textes comme on le verra ci-après.

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 » L’étang de la Dodaine « 
Tu dors dans des châles que les printemps rebrodent
Et soutachent de fleurs
Sous les cimes qui t’enlacent aux ailes pleines de douceur
Musent les promeneurs charmés
Par les scintillantes clartés
Que reflète le ciel sur ta moire émeraude

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 » Magie du renouveau  »
Une lueur soudaine éclabousse le ciel
Et fait pâlir d’orgueil des frondaisons d’étoiles
Tandis qu’à l’horizon un chérubin dévoile
L’azur pavoisé d’or tout ruisselant de miel

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 » Nivelles. »
Pays de mon enfance qu’il me plaît à revoir
Beau coin de Wallonie qu’atteste un jacquemart
Tes ruelles te dénoncent, arriment ton passé
Ecartelé, glorieux, perdu et retrouvé
J’aime à revoir tes bords aux horizons sauvages
Sublimés de soleil, exaltés de nuages
Tes vastes prés cernant tes bois où les papillons
Déambulent parmi les verdures des sillons
Ta fière collégiale quand trouant l’ombre sans voix…

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