Mais que faisait donc la police… entre 1830 et 1913 ?

Auteur : LECOCQ  Georges Assurer la paix dans une commune, quelle qu’elle soit, a toujours

Assurer la paix dans une commune, quelle qu’elle soit, a toujours été une des premières missions à assurer par ses gestionnaires, probablement même, mutatis mutandis (!) depuis nos ancêtres les Gaulois.
Notre pays ayant été longuement assujetti au bon vouloir de quelques-uns de nos voisins (Espagnols/Autrichiens / Français/ Hollandais….), il m’a semblé opportun de démarrer le présent état de la question au moment où, en matière de maintien de
l’ordre, les Belges, tout nouvellement rendus responsables de leur destinée, ont dû, en grande partie, innover, question aussi et
surtout d’affirmer haut et fort une autonomie si chèrement acquise en 1830.

INTRODUCTION – LES PREMIERES INITIATIVES
L’occupation hollandaise, brutalement interrompue par les combats révolutionnaires de juillet 1830, en vue de notre indépendance, nous avait toutefois, reconnaissons le volontiers, légué un service de police déjà bien organisé bien qu’assez différent dans sa conception et sa structure de ce à quoi nous avaient habitués les Français, entre 1794 et 1815, désireux pour leur part de faire oublier la mainmise autrichienne.
Dès la fin de cette année 1830 fut promulguée, à Nivelles, par la Régence, une ordonnance générale de police, de quoi continuer à assurer au plus vite la stabilité en matière d’ordre public. Or, cette ordonnance s’est vite révélée obsolète car très éloignée de la réalité du terrain, fort ignorante de ce qui se faisait ailleurs, et frisant même, rétrospectivement parlant, l’illégalité – mais par rapport à quelle Constitution ?

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