Mèchnâdje 555
Auteur : POURTOIS Michel …. et d’autres
Sacrès djoûnes !
À scole, in èfant achî au premî rang a branmin du pléji : il a wétî padzoû ’l burau d’l’institutrice, èyè…
L’institutrice : – Que se passe-t-il Pierre ?
Pierre : – Mamzèle, dj’ai vu vos djambes !
L’institutrice : – Eh bien, pour ta punicion, tu resteras en retenue ce soir !
Èle continûwe à scrire au tablau èyè s’èrtoûrne pou vîr qu’in aute èfant èsst´ in train d’rire à scafiéye.
L’institutrice : – Que se passe-t-il encore ?
L’élève : – Mamzèle, dj’ai vu vos cwisses !
L’institutrice : – Petit grossier, tu resteras la journée entière dans le coin avec dix pages de punition pour demain matin !
Pou achèver ’s lèsson d’jèyomètrîye, èle dwèt fé in grand dèssin sul tablau èyè pou ça èle monte su ’ne sèle. In intindant du brû padrî ièle, èle s’èrtoûrne pou vîr Françwès qui rmèt tous ses cayèts dins ’s carnassière yè qui s’aprèsse à soûrti.
L’institutrice : – François, que fais-tu ?
François : – È bin , mamzèle, djè rachène toutes mes afêres paskè avè tout ç’ què d’vins vîr vos dalez bin seûr mè rloper à l’uch !
Sacrés jeunes !
À l’école, un enfant assis au premier rang a beaucoup de plaisir : il a regardé sous le bureau de l’institutrice et…
L’institutrice : – Que se passe-t-il Pierre ?
Pierre : – Mademoiselle, j’ai vu vos jambes !
L’institutrice : – Eh bien, pour ta punition, tu resteras en retenue ce soir !
Elle continue à écrire au tableau et se retourne pour voir qu’un autre enfant est en train de rire aux éclats.
L’institutrice : – Que se passe-t-il encore ?
L’élève : – Mademoiselle, j’ai vu vos cuisses !
L’institutrice : – Petit grossier, tu resteras la journée entière dans le coin avec dix pages de punition pour demain matin !
Pour achever sa leçon de géométrie, elle doit faire un grand dessin sur le tableau et pour cela elle monte sur une chaise. En entendant du bruit derrière elle, elle se retourne pour voir François qui remet tous ses cahiers dans sa carnassière et qui s’apprête à sortir.
L’institutrice : – François, que fais-tu ?
François : – Eh bien, Mademoiselle, je rassemble toutes mes affaires parce qu’avec tout ce que je viens de voir, vous allez certainement me mettre à la porte !
Boun sang n’pût minti !
……..